midnight rose. (100% ♥)

Akiko n'a rien de plus qu'une fille banale que l'on croiserait tous les jours en rue, si ce n'est un teint halé, cadeau des origines latines de sa mère, et des yeux d'un bleu si pure que l'on croirait s'y perdre. Des yeux qui, lorsque la demoiselle pleure, s'énerve ou est triste, prennent une couleur grise, comme des nuages avant une tempête. Peut-être ai-je fait trop d'éloges sur la demoiselle, vous avez peut-être raison mais c'est comme ça que je la perçois. Donc reprenons, la demoiselle a des cheveux dans les tons de bruns/châtain foncé qui lui arrive un peu en dessous des omoplates, ce qui souligne les fins traits de son visage, ses grands yeux, son petit nez retroussé, ses lèvres fines souvent étirées en un sourire dévoilant ses dents blanches.

Mais ce qui attire le regard des hommes, jeunes ou vieux (pervers), ce ne sont certainement ses yeux de biche ! Non, la jeune demoiselle a des atouts qu'elle ne cache pas plus que ça, maintenant fière de ceux-ci alors qu'elle avait du mal à montrer son corps auparavant, n'assumant pas celui-ci. Parce que oui, nous pouvons dire avec une certaine certitude que la poitrine de la jeune fille est bien développée pour son âge et sa corpulence. Si, pendant tout un temps, elle a eu honte des regards qu'on lui lançait, elle a appris que les hommes n'étaient que des pervers et qu'elle n'avait pas à cacher ça, ça fait partie d'elle et il fallait qu'elle apprenne à vivre.

Ne nous attardons pas sur le sujet, nous risquerions d'attirer énormément de pervers. De plus, je pense qu'il n'y a plus rien à dire sur cette partie là de son corps, je ne vais quand même pas vous dévoiler ses mensurations ! Sinon, comme la jeune fille prend bien soin de son corps et ce, depuis des années, elle garde un ventre plat, sans pour autant avoir des abdos, ce qu'elle trouve vraiment laid chez une fille. Elle veut juste garder sa ligne, pas un seul bourrelet ne prendra place sur son corps. Pour terminer notre description, Akiko a aussi de grandes jambes, ce qui lui donne une silhouette plutôt élancée.  

Outre l'uniforme scolaire qu'elle porte comme tous les élèves de l'école, si ce n'est qu'elle ne supporte pas d'attacher les deux boutons du haut de sa chemise, Akiko sera le plus souvent vêtue d'un simple short bleu, un top blanc et un gilet de sport, ses cheveux toujours attachés en queue de cheval ou en chignon. La jeune fille est très sportive et cela à tendance à se refléter dans ses vêtements. Elle lie l'utile et l'agréable d'après ses mots. Elle n'aime pas être serrée dans des vêtements, elle aime avoir son confort. Et lorsqu'elle n'est pas vécue ainsi, il faut bien se rendre compte qu'elle ne saurait pas être vêtue de cette façon tous les jours, elle porte soit des petites robes, soit des shorts. Et dans de très rares cas, des pantalons, choisis avec soin pour qu'elle garde son confort.

Personne ne soupçonnerait jamais que les airs angéliques de la jeune fille et son sourire bienveillant se cache un fort caractère qui ne demande qu'à s'exprimer. Fille des rues, elle a vite appris à ne pas compter sur ses parents, trop préoccupés par leur travail que pour porter une grande attention à leur unique fille. Ses parents se fichaient bien qu'elle passe son temps dans la rue, si au début, elle a eu du mal à s'y faire, elle a vite fait connaissance avec des autres enfants du quartier, intégrant ainsi leur groupe. Elle a grandi avec eux, groupe composé majoritairement de garçons, elle était la touche d'innocence, de grâce, de féminité qui leur manquait. Ce qui n'a pas empêché la jeune fille de développer une grande passion pour le sport, plus particulièrement le foot, qu'elle pratiquait dans les rues du quartier, ou dans le parc. On peut donc conclure qu'Akiko est une jeune fille très sportive, mais aussi une jeune fille avec un fort caractère, développé par ces années dans les rues. Elle a bien dû s'imposer dans ce groupe de garçons, un peu machos avec les années. Elle n'hésite pas à remettre les gens à leur place s'ils sont irrespectueux, à ses yeux, avec elle ou avec ses amies. Elle déteste les critiques, celles qui sont là juste pour être méchantes. Pour elle, si ce qu'on a à dire n'est pas intéressant, bah faut pas le dire.  Mais, dans le fond, elle n'est pas méchante, elle est sensible, un peu trop d'ailleurs parfois, intelligente, ambitieuse, gourmande (surtout les donuts dont elle ne se prive jamais), rusée, légèrement manipulatrice et surtout compétitive, quand elle joue, elle joue pour gagner. Elle a du mal à accepter que son équipe puisse perdre, et dès que quelqu'un est mal, elle a tendance à penser que c'est de sa faute, même quand la raison est toute autre.

Sans être une mauvaise élève, elle n'est pas la meilleure élève de cet établissement, bien sûr elle se bat pour avoir la moyenne dans toutes les matières mais à part ça...

C'est au japon que l'histoire de la jeune fille commence, dans un petit hôpital du centre-ville, Madame Haruhisa donne naissance à son premier, et unique enfant : une petite fille qui sera nommée Akiko, signifiant enfant de l'automne (pas étonnant puisqu'elle est née en automne, waw quelle découverte !). On décida d'attribuer un second prénom à l'enfant : Elsa, prénom de sa regrettée grand-mère.

Elle grandit, plutôt heureuse dans sa vie : elle avait toujours ce qu'elle voulait, sauf l'attention de ses parents, trop occupés par leur travail que pour faire attention à elle. Elle put vagabonder dans les rues du quartier très tôt, avait-elle dix ans quand elle a commencé? C'est pendant ce qu'elle appelait ses expéditions qu'elle rencontra le groupe de garçons qui deviendraient ses plus précieux amis. Ils étaient 5, deux d'entre eux habitaient dans le même quartier de la demoiselle. Ils étaient venus pour l'aider, voyant que des plus grands l'embêtaient, mais ils apprirent vite que la jeune fille savait se défendre. Elle n'était pas la fille fragile qu'elle paraissait être.

Elle grandit avec eux, refusant pourtant qu'ils entrent dans sa maison, elle préférait aller chez eux, pour ne pas qu'ils voient ses parents. Toujours enfermés dans leur bureau ou au téléphone pour leur travail apparemment. Elle avait l'impression d'être invisible, totalement. Et ce fut un jour où elle dormait chez une de ses amies, une fille avec qui elle était en cours, qu'elle reçut un appel de ses parents : enfin ils lui montraient qu'ils étaient attachés à elle, ce dont elle avait pendant un moment douté. Ils s'inquiétaient, c'était la première fois qu'elle délogeait. Alors, elle se sentit heureuse, plus heureuse qu'avant. A l'âge de quatorze ans, durant les vacances, alors qu'elle traînait encore et toujours dans les rues, elle entendit parler de la Fairy Tail High School, après maintes questions et recherches, elle finit par découvrir qu'elle pourrait essayer de réaliser son rêve là bas : Il y avait un cursus sport ! Et le foot en faisait évidemment partie. Akiko dût harceler maintes fois ses parents, ce qui devenait totalement insupportable, pour qu'ils acceptent de l'inscrire dans cette école, un choix qu'ils ne regrettèrent pas en voyant le sourire de leur unique fille.

Elle intégra donc l'école au niveau Freshman, ça la rassura de voir qu'elle n'était pas la seule à ne connaître personne dans l'établissement. La plupart des élèves qui étaient là n'avaient pas de connaissances qui étaient venues avec eux. Même si la déchirure avec son groupe d'amis, ceux qu'elle aimait plus que tout, qu'elle disait ne jamais pouvoir quitter fut difficile et que la demoiselle finit en larmes dans les bras de ses amis, elle se raisonna vite. Après tout, elle les verrait encore et puis, il y a quand même des moyens de communiquer. De plus, cette école, c'est elle qui avait voulu l'intégrer. Presque tout de suite après la rentrée, elle intégra le club de football, hors de question qu'elle n'en fasse pas partie ! C'était pour ça qu'elle était là.

Sa scolarité, jusqu'à cette année, fut calme, il n'y eut pas tellement d'accrochages, bien sûr cela n'exclu pas quelques disputes et prises de têtes. On ne peut pas aimer tout le monde après tout, on est pas dans un monde où tout le monde s'aiment et s'offrent des bonbons, enfin des donuts pour la demoiselle qui pourrait ne manger que ça du matin au soir, c'est affligeant. surtout sans prendre du poids A voir si cette année sera aussi calme que les autres...